Bilan carbone Empreinte carbone
L’empreinte carbone de la construction est au cœur des préoccupations des gouvernements ces dernières années. En effet, selon le ministère de l’Écologie, le secteur représente 44 % de la consommation d’énergie et près de 25 % des émissions de CO2.
Il existe néanmoins des méthodes et techniques de construction éco-responsables qui permettent de réduire considérablement l’impact de la construction d’une nouvelle maison, qu’elle soit passive ou traditionnelle. Chez ICRP, nous aidons nos clients à réduire au maximum l’empreinte carbone de leurs projets.
Afin d’évaluer les émissions carbone d’une habitation, il faut réaliser l’analyse du cycle de vie (ACV) qui comprend toutes les étapes d’existence du bâtiment :
La fabrication des matériaux : impact CO2 de la production des matériaux utilisés pour réaliser les fondations, la toiture, la charpente, les murs, l’isolation, les menuiseries, etc.
La construction : coût carbone de l’acheminement des matériaux du lieu de production au chantier, des déplacements des intervenants et de la gestion des déchets du chantier.
L’utilisation quotidienne de l’habitation : énergie utilisée et manière de consommer cette dernière (ex. réglage du chauffage, de la climatisation, etc.).
L’entretien et la maintenance de la maison : empreinte carbone liée au remplacement des équipements en panne ou obsolètes.
La démolition : émissions de CO2 causées par la démolition et le recyclage d’un maximum de matériaux liés à la construction de la maison.
Les matériaux sont, sans doute, le premier levier de réduction de l’empreinte carbone d’une construction. À efficacité égale, les matériaux n’ont pas le même coût en CO2. Il existe aujourd’hui des bases de données, comme l’INIES, qui livrent des informations précises sur l’impact environnemental de milliers de matériaux.
Comparons, par exemple, l’empreinte carbone de différents matériaux d’isolations thermiques et acoustiques sur l’ensemble de leur cycle de vie :
Bien entendu, l’empreinte carbone seule n’est pas le seul indicateur à prendre en compte pour évaluer l’impact environnemental des matériaux de construction. Ces derniers ont également une influence sur la pollution de l’air et de l’eau, l’épuisement des ressources ou encore l’acidification des sols.
Le béton fait aujourd’hui partie des matériaux les plus émetteurs en CO2, même si des solutions bas carbone tendent à se démocratiser. Afin de réduire au maximum l’empreinte de la construction, on peut également employer des matériaux biosourcés, à savoir des matériaux issus de matière organique renouvelable d’origine végétale ou animale. Ils peuvent être utilisés comme matière première ou comme matériaux de construction. Exemples : chanvre, bois, paille, ouate de cellulose, textiles recyclés, balles de céréales, miscanthus, liège, chaume, herbe de prairie, etc.
Les matériaux biosourcés ont une moindre empreinte sur l’ensemble de leur cycle de vie, que ce soit sur la fabrication ou leur recyclage. Autre moyen de réduire les émissions de CO2 : l’utilisation des matériaux géosourcés, c’est à dire d’origine minérale comme la terre crue ou la pierre.
Enfin, on peut également réduire le CO2 d’un chantier en limitant au maximum les déplacements de matériaux et de matières premières et en privilégiant les ressources locales.
Tout l’enjeu de notre accompagnement est de vous conseiller au mieux sur les matériaux les plus efficaces, mais aussi les moins impactant sur l’environnement.
Avec l’évolution de la réglementation thermique, la construction de bâtiments performants devient la norme. En effet, la loi Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN) a fixé les valeurs réglementaires via la RE2020. Cette dernière vient ainsi remplacer la RT 2012.
On qualifie facilement les constructions performantes ou passives comme étant également « bas carbone ». Et en effet, ces habitations permettent une réduction de 90 % de l’énergie de chauffage par rapport à un logement traditionnel.
En outre, une maison passive doit répondre à un certain nombre de critères pour être labélisée, mais cela concerne avant tout la consommation d’énergie du bâtiment et les méthodes de construction .
Ainsi, les matériaux utilisés pour la construction d’une maison performante ou passive ne sont pas tous bas carbone. Selon les matières premières et leurs origines, leur impact peut même être important.
C’est pourquoi, afin de rester en cohérence avec votre projet de maison bas carbone, nous vous aidons à concilier efficacité thermique/acoustique et impact environnemental des matériaux.
L’empreinte carbone de votre foyer ne s’arrête pas à la construction de votre maison. Le fait d’avoir une maison passive ou performante ne veut pas dire obligatoirement que votre foyer n’émettra pas de CO2.
En moyenne, une maison passive ne devrait pas consommer plus de 15 kWh de chauffage par m2 et par an. Mais cela dépend, bien entendu, de la manière dont les habitants vivent et entretiennent leur habitation. Le fait, par exemple, d’augmenter le chauffage au-delà de 19 °C ou d’installer une climatisation peut augmenter considérablement la consommation d’énergie.
Afin de vous aider à vivre de la façon la plus optimale et la plus sobre possible, nous vous proposons des formations pour limiter votre consommation d’énergie au quotidien.
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